Le 15 mars 2009 22:21, Jean-Jacques Crevecoeur <promethee@videotron.qc.ca> a écrit:
Madame, Monsieur,
Chers amis,
Je
suis à la veille de prendre l’avion depuis Montréal pour m’en venir en
Europe, afin d’animer ma tournée de conférences et de séminaires.
Je vous le rappelle, ça se passera du 18 mars au 1er avril. En tout cas, je l’espère.
Je n’irai pas par quatre chemins. J’ai
reçu la confirmation officielle que toutes mes conférences présentant
mon film «Seul contre tous» consacré au docteur Hamer allaient être
interdites par les maires des villes dans lesquelles elles
étaient programmées. Je ne m’étendrai pas en commentaires inutilement
sarcastiques à propos de cette décision émanant du cabinet du Premier
Ministre Français, François Fillon. Vous trouverez, pour ceux que ça
intéressent, la reproduction des textes qui seront probablement signés
dans les prochains jours par les maires de Marseille (19/03), de Béziers
(20/03), de Nantes (24/03), de Rennes (25/03), de Rouvres-les-Bois
(27/03) et de Chazay d’Azergues (01/04).
Mon
propos sera d’un tout autre ordre. Il sera très personnel, mais je
crois qu’il est temps de lever le voile sur une partie de ma vie que
vous ne connaissez pas. Et de vous faire part de ma démarche intérieure,
face à ces futures interdictions.
Le 2 mai 1997 (jour de mes 36 ans), j’ai subi un interrogatoire de sept heures non stop, de la part de deux agents spéciaux belges, concernant mes activités professionnelles.
J’ai
découvert brutalement, ce jour-là, à travers les dossiers qu’ils me
présentaient, à travers les informations qu’ils me révélaient, que cela
faisait trois ans que j’étais sur écoute téléphonique, que des faux
clients avaient infiltré mes conférences et mes séminaires, que les
numéros de plaques des voitures de mes participants étaient relevés, que
tous mes faits et gestes étaient surveillés, notés, consignés dans un
dossier. Et le jour de mon anniversaire (date à laquelle on est
toujours plus vulnérable émotionnellement, et ils le savent), j’ai subi
un interrogatoire qui me rappelait les heures les plus sombres de la
Gestapo, sous le régime d’Hitler.
Quatre jours plus tôt, mon nom avait été publié parmi d’autres dans les journaux belges, car je faisais partie de la liste des 187 sectes répertoriées par la commission parlementaire belge sur les phénomènes sectaires.
Ce fut un choc énorme pour moi,
de découvrir à quel point on avait épié mes moindres comportements pour
pouvoir me faire taire, pour me discréditer, en cherchant à m’accuser
de fraude fiscale et de manipulation mentale. De cette visite, il n’est
rien ressorti en termes de poursuite ou de condamnation, car depuis
toujours, je déclare absolument tout ce que je gagne. Je sais trop bien
qu’on ne peut s’attaquer au pouvoir en place sans être irréprochable au
niveau de la loi. Je n’ai jamais reçu une seule plainte d’aucun de mes
clients, sur les 3.100 jours de séminaire que j’ai animés et sur les
1.200 conférences que j’ai proposées. Au contraire, j’ai reçu, tout au
long de mon parcours, des centaines de lettres de témoignages et de
remerciements venant de toute la francophonie.
Mais
cet interrogatoire m’avait mis par terre, en état de choc. Un choc
brutal, d’une intensité dramatique, qui m’avait pris à contre-pied et
que j’ai vécu dans l’isolement complet! Ça vous rappelle quelque chose,
peut-être?
Et c’est là qu’un cancer s’est installé dans mon cervelet.
Cancer inopérable, comme vous vous en doutez, et dont l’issue fatale
est quasi certaine à 100 %. Je me souviens avoir vécu les deux premiers
mois comme un zombie, dans un stress énorme, dégoûté de tout et
profondément écoeuré. Je n’avais envie que d’une chose : disparaître de
cette planète, ou alors, changer d’identité et m’enfuir définitivement à
l’autre bout du monde, et me faire oublier.
Jusqu’à
ce que les forces de vie ressurgissent en moi. Et que je me souvienne
de cette loi spirituelle qu’on appelle la loi d’attraction.
Je me suis dit: «Si
j’ai été capable d’attirer à moi ces accusations de secte (alors
qu’objectivement, j’en suis l’opposé), c’est parce qu’il y a quelque
chose de sectaire en moi que je n’ai pas vu et pas conscientisé». Le psychanalyste Carl Gustav Jung disait d’ailleurs, à ce propos: «Tout ce que nous n’aurons pas ramené à la conscience se manifestera à nous comme le destin ou la fatalité.»
Je me suis aussi souvenu d’une phrase de l’Ancien Testament, tirée du Livre des Prophètes, où Dieu disait: «Je
ne permettrai jamais qu’il vous soit envoyé une épreuve qui soit
au-delà de vos forces, une épreuve que vous ne puissiez endurer.»
Je
savais que si cette épreuve m’était offerte par les circonstances de la
Vie, c’est parce que j’avais les ressources en moi pour la traverser et
en sortir grandi (ce qui ne voulait pas dire en sortir vivant – on peut
sortir grandi d’une épreuve, malgré l’issue fatale de celle-ci).
J’ai donc décidé de plonger en moi et d’aller dénicher la moindre parcelle de sectarisme dans le moindre de mes comportements.
Et
j’en ai trouvé. Oh, bien sûr, personne ne m’aurait condamné pour cela.
Mais dans ma façon intolérante et intégriste de traiter les médecins,
dans ma façon de toujours vouloir avoir raison sur tout, dans ma volonté
de convaincre à tout prix mes amis et mon entourage, pour leur bien, il
y avait des côtés très obscurs en moi. Et je comprenais alors pourquoi
j’étais poursuivi et accusé d’être une secte à moi tout seul (ce qui
était assez ridicule, mais très significatif sur le plan symbolique).
Quand j’ai identifié ces aspects sectaires cachés en moi, j’ai choisi de plonger dedans. Comme le disent les alchimistes, plonger
dans son propre fumier, plonger dans ses ombres, plonger dans ses
enfers intérieurs, pour les reconnaître, pour les accepter et surtout,
pour les aimer, comme des éléments faisant partie de moi-même. Autrement dit, réaliser en moi l’alchimie intérieure.
Trois
semaines plus tard, ma coiffeuse découvrait une boule apparue à la base
de mon crâne, un sarcome nécrosé et inoffensif sorti de ma tête, témoin
du cancer que je venais de guérir. Douze ans plus tard, je suis
toujours vivant et je n’ai jamais connu aucune complication d’ordre
physiologique.
Ainsi, je vérifiais dans ma chair ce que j’avais lu dans les ouvrages du docteur Hamer: le
cancer n’était pas une prolifération anarchique et incontrôlable des
cellules, mais c’était un processus déclenché et contrôlé par le cerveau
dans un but biologique bien précis. Ce qui m’avait rassuré
dans l’étude des travaux de Hamer, c’était de lire que ce processus
était non seulement contrôlé, mais réversible. Et je l’avais vécu, sans
peur et sans crainte.
C’est
là aussi que j’ai pris conscience que la connaissance seule des travaux
de Hamer ne m’aurait pas permis de me guérir. Heureusement que j’avais,
depuis des années, une hygiène de vie relativement correcte au niveau
de ma vie intérieure, psychologique et émotionnelle. Car ce n’est pas
quand on est frappé par la maladie qu’on commence à apprendre les
rudiments du lâcher-prise ou de la transmutation alchimique. C’est
souvent, malheureusement, trop tard.
C’est à cette époque que j’ai décidé de faire connaître et de faire reconnaître les travaux du docteur Hamer,
qu’il appelait à l’époque La Médecine Nouvelle. J’ai publié en 2000 Le
langage de la guérison et en 2004 : Prenez soin de vous, n’attendez pas
que les autres le fassent! C’est à partir de 2001 que j’ai donné de plus
en plus de conférences sur la Médecine Nouvelle de Hamer et c’est à
cette époque que j’avais décidé de réaliser un film sur Hamer, pour le
faire connaître au grand public, mais aussi aux médecins à qui on ne
donne pas cette information.
Malgré les menaces et les intimidations, j’ai poursuivi mon objectif de faire connaître et de faire reconnaître les travaux de Hamer.
Ça
m’a valu de devoir patienter trois ans pour obtenir mon visa
d’immigrant pour le Canada, pays que j’avais choisi pour me former à la
production de documentaires. J’ai fait l’objet d’une enquête très
approfondie de la part des services secrets canadiens. Enquête dont la
conclusion fut de me blanchir des accusations qui étaient portées contre
moi par les états belge et français.
Hamer, quant à lui, ne m’a jamais reconnu ni remercié.
Pourtant, j’ai poursuivi mon travail, tel un chevalier qui aurait juré allégeance à celui qui lui avait sauvé la vie.
Aujourd’hui,
cette interdiction qui m’est imposée par l’État Français, d’aucuns
pourraient la considérer comme une dangereuse dérive vers une dictature
totalitaire. Objectivement, c’est une atteinte évidente à la liberté
d’expression et à la liberté de réunion.
MAIS
AU-DELÀ DES APPARENCES, CETTE INTERDICTION EST POUR MOI, UNE NOUVELLE
INVITATION À M’INTERROGER SUR LA JUSTESSE DE MON ACTION ET DE MES
PROPOS.
Comme
en 1997, je repense à la loi d’attraction qui veut qu’on n’attire à soi
des choses extérieures que dans la mesure où celles-ci sont en
résonance avec notre disposition intérieure. Je me suis posé la question
de ce qui n’était pas juste dans mon attitude, pour provoquer un tel
extrémisme dictatorial et inquisitoire de la part des autorités.
Dans
mes méditations de ces derniers jours, il m’apparaît clairement qu’il
me manque deux éléments essentiels dans mon approche : c’est la justesse et l’humilité.
-
je
ne suis pas juste quand je laisse entendre dans «Seul contre tous» que
92 % des patients de Hamer étaient encore en vie, 5 ans après leur
diagnostic de leur cancer (alors que le taux de réussite de la Médecine
d’école est de 30 %). Non pas que ce ne soit pas vrai, historiquement.
C’est vrai, et ça été prouvé devant un tribunal, lors d’un des procès de
Hamer. Mais ce qui n’est pas juste, c’est de sous-entendre que toute
personne qui pratiquerait la thérapeutique de Hamer aurait les mêmes
taux de réussite. Car la réalité, sur le terrain, est très différente
(voir plus bas);
-
-
je
ne suis pas juste quand je lance l’information à travers un DVD,
donnant l’espoir à des milliers de personnes atteintes du cancer, alors
que je sais qu’il n’y a pratiquement pas de médecins formés à la
Médecine Nouvelle pour les accompagner. Et si on n’est pas médecin, il
est difficile d’accompagner les complications qui interviennent souvent
en phase de réparation (voir plus bas);
-
-
je
ne suis pas juste quand je dis dans «Seul contre tous» que Hamer a
observé la régression spontanée de la plupart des cancers, sans
chimiothérapie, sans radiothérapie, sans chirurgie. Si ce fait est à
nouveau historiquement avéré, il n’en reste pas moins vrai que la
plupart des gens qui choisissent de se tourner vers la Médecine
Nouvelle, le font en dernier recours, parfois plusieurs années après
leur diagnostic. Or, la biologie a ses limites et très souvent, les
complications liées aux processus de réparation provoquent, chez les
malades en voie de guérison, la mort. Et ça, je ne le dis pas dans le
film (je le dis dans mes conférences, mais à présent, il m’est interdit
de le dire);
-
-
je
ne suis pas juste lorsque je passe sous silence, dans mon film, les
côtés « ombre » du docteur Hamer et de la clique qui l’entoure: leur
intolérance, leur paranoïa, leur intégrisme, leur orgueil.
-
je
ne suis pas humble, quand j’endosse la cause de Hamer, en croyant que
mes seuls efforts feront changer les mentalités de toute la communauté
scientifique et médicale. Hamer s’est placé dans une position pour se
retrouver seul contre tous (c’est le titre qu’il a donné à sa biographie
publiée uniquement en Allemand). Et en cherchant à le défendre, je me
suis mis, sans le vouloir, dans la même position ;
- je
ne suis pas humble, lorsque je crois pouvoir déterminer quelles sont
les bonnes pratiques et les mauvaises pratiques thérapeutiques, tant
chez les médecins classiques que chez les thérapeutes en Médecine
Nouvelle, en décodage biologique ou en Biologie Totale
-
-
je
ne suis pas humble lorsque je défie le pouvoir, lorsque je fais la
nique à Dominique Voynet lorsqu’elle m’interdit ma conférence à
Montreuil, le 16 novembre dernier. En donnant deux conférences plutôt
qu’une, le même jour, et en vendant des centaines d’exemplaires de mon
film.
En
agissant comme cela, je n’ai fait que renforcer la violence avec
laquelle l’État réagit par rapport à la promotion de toute approche
globale et alternative de la santé. De la même manière que l’insolence
de Hamer face à la Mafia Médicale n’a fait que renforcer son
bannissement et les attaques dont il faisait l’objet.
En agissant comme cela, je ne fais que retarder l’avancement de la cause, plutôt que de l’accélérer.
J’AI
DONC DÉCIDÉ D’ACCEPTER LES INTERDICTIONS. JE NE PROJÈTERAI PAS MON FILM
«SEUL CONTRE TOUS» LÀ OÙ C’ÉTAIT PRÉVU. ET JE NE DONNERAI PAS DE
CONFÉRENCES PUBLIQUES SUR LA MÉDECINE NOUVELLE DE HAMER. ÇA NE VOUS
EMPÊCHERA PAS D’ACHETER LE FILM, BIEN ENTENDU, MAIS AINSI, NOUS NE
PROVOQUERONS AUCUN TROUBLE SIGNIFICATIF À L’ORDRE PUBLIC!
Par
contre, je serai présent à chaque endroit qui a été loué et réservé,
pour vous inviter à réfléchir sur d’autres thèmes en rapport avec votre
bien-être et votre santé. Je le ferai avec le maximum d’humilité, en
posant davantage de questions que je n’y répondrai (voir programme
ci-dessous).
En résumé :
-
les soirées qui étaient consacrées à la projection du film «Seul contre tous» sont annulées et remplacées par des conférences consacrées à deux autres thèmes (voir ci-dessous);
-
les soirées qui n’étaient pas consacrées à Hamer sont maintenues telles quelles, à savoir les trois conférences intitulées : Pièges, difficultés et impasses des processus de guérison (à Lyon, à Tours et à Neuilly-sur-Seine) ainsi que la soirée de présentation du film de Louise Hay: vous pouvez guérir votre vie (à Paris);
-
pour ce qui est des quatre journées d’introduction à la Médecine Nouvelle de Hamer,
elles seront remplacées par des journées d’introduction aux lois de
l’équilibre vital, telles que la Métamédecine les présente.
Sincèrement, je me demande si cette vague d’interdictions est un bien ou un mal.
Dans
notre enthousiasme, nous avons voulu mettre la charrue avant les
boeufs. Et beaucoup de thérapeutes se sont emparés de la Médecine
Nouvelle, pour en faire une approche psychothérapeutique, avec les
fortunes diverses que l’on connaît. Oubliant que la Médecine Nouvelle
est avant tout de la médecine de haut niveau, d’une grande complexité et
d’une grande précision. Oubliant aussi que beaucoup de processus de
guérison naturels s’accompagnent de situations inflammatoires,
d’infections et de complications rénales, respiratoires ou
circulatoires.
Autrement
dit, ce fut une bonne chose que des thérapeutes accompagnent des
personnes atteintes de diverses maladies, pour démontrer que les lois de
la Médecine Nouvelle se vérifient sur le terrain. Mais les
interdictions qui frappent à la porte sont, d’après moi, une invitation à
ce que les médecins prennent le relais, étudient consciencieusement les
cinq lois biologiques et qu’ils accompagnent progressivement les
patients dans une approche différente.
La vérité finit toujours par être reconnue.
C’est juste une question de temps.
Et rien ni personne ne pourra jamais entraver indéfiniment la connaissance des lois de la nature.
Si vous estimez cette position comme une défaite, libre à vous.
Moi, je dépose les armes. J’ai fait ma part de travail, j’ai donné à Hamer la reconnaissance qu’il méritait de ma part.
Le temps et le jeu des énergies en présence feront le reste du travail.
Je veux passer à autre chose.
Je
veux revenir à ce que je porte en moi, depuis longtemps, et que j’ai
laissé de côté depuis trop longtemps, trop occupé à défendre la cause
d’un homme submergé par sa folie messianique. Ce que je porte en moi,
c’est de vous donner les moyens de prendre votre vie en main, de manière
autonome et responsable. Vous apprendre à ne plus dépendre de personne,
ni d’aucune technique thérapeutique. Parce que vous aurez appris les
règles d’hygiène de vie pour maintenir l’équilibre dans votre existence.
Je
suis avant tout un formateur et un enseignant. Je ne suis pas ni
médecin, ni thérapeute. Ma mission, c’est de transmettre des
informations, de la manière la plus pédagogique possible. Pour que vous
n’ayez plus besoin de personne pour conserver votre santé physique,
votre équilibre émotionnel et votre paix intérieure.
Et si la France ne veut plus m’accueillir, j’irai fouler le sol d’autres pays limitrophes, afin de poursuivre mon chemin.
Soyez assurés, Madame, Monsieur, Chers amis, de mon engagement plein et entier pour rendre ce monde meilleur qu’il n’est.
J’espère, de tout coeur, que vous répondrez très nombreux à l’invitation des différents organisateurs.
J’espère pouvoir vous rencontrer dans un véritable contexte de paix et d’équilibre.
Très cordialement
Jean-Jacques Crèvecoeur
Montréal (Québec)